Mais faut-il accumuler des orgasmes telle une coureuse de marathon ? J’ai realite reste moins complique et moins contraignante. L’apprentissage d’une jouissance enclenche un processus qui permet d’acceder a des degres toujours superieurs de jouissance.
1- On n’est gui?re obligee de bien aimer
Tout peut etre vecu en amour a la seule condition que cela ne gene ni soi ni l’autre.
Trop de femmes acceptent des pratiques sexuelles qu’elles ne souhaitent jamais pour faire joie a un compagnon. Mauvais calcul car source de blocage eventuel. Une femme qui pratique une fellation sans en avoir envie se trompe. C’est une donnee majeure d’la sexualite epanouie : eprouver du ravissement pour soi dans la caresse qu’on adresse a l’autre est essentiel et majore le joie de donner cette caresse a l’autre willow. On peut essayer toutes sortes de caresses, de positions, avoir des preferences, rejeter cela ne plait pas, affirmer des gouts, l’idee reste de laisser virtuellement un champ des possibles. Si l’on se force, alors le geste accompli dans la contrainte (souvent celle qu’on s’impose a soi d’ailleurs) deviendra pesant, redoute, et on fermera ainsi definitivement la porte au joie potentiel.
2- . Et i§a ne sera nullement obligatoire
Cela a suffi qu’on se preoccupe davantage du plaisir feminin a partir des annees 70, que les femmes osent dire qu’elles avaient l’envie de jouir, pour qu’aussitot le piege se referme.
D’une liberte acquise a une norme imposee, c’est souvent l’eventualite en matiere de sexualite, royaume en norme quand il en reste. Et Afin de cause, la sexualite reste par essence subversive, incontrolable, et la societe a tot fait de vouloir encadrer, normaliser les comportements amoureux meme quand rien ne tombe sous le coup une loi ! L’orgasme est devenu le nouveau terrorisme une sexualite liberee. Un essentiel qui pese aussi lourd sur les jeunes femmes que l’exigence de virilite i propos des hommes.
On va pouvoir penser bien le bien que l’on souhaite de l’orgasme, de votre formidable ravissement, a Notre fois rencontre avec soi et echappee libre, intimite majeure avec son mari, il n’en demeure jamais moins qu’il n’est jamais obligatoire a chaque rapport ni meme forcement l’acme du plaisir pour l’ensemble de. Pourquoi? Parce qu’il existe une gamme infinie de plaisirs et que chaque femme en joue, en profite de facon differente. Certaines eprouvent Notre plus grande des jouissances au coit avec orgasme, d’autres au coit sans orgasme, d’autres encore eprouvent une sensation d’epanouissement avec des caresses differentes. Se polariser concernant l’orgasme reste, de plus, la meilleure facon de ne pas en avoir : cela empeche le moins rarement d’apprecier le produit infinie de sensations, aussi meme que diversifier sa sensibilite sans se focaliser dans 1 but precis vous conduit precisement au joie orgasmique. “Une femme, liberee de l’exigence de jouir, jouit “, resume Philippe Brenot. Excellente nouvelle.
3- Il n’y a qu’un seul orgasme feminin
En se referant a une ideologie simplement sous couvert de psychanalyse, il aura fallu du temps Afin de qu’enfin on reconnaisse une realite seulement physiologique.
On aurait plus fera de se preoccuper de l’etymologie du mot latin “clitoris ” qui signifie ” clef “! Depuis Freud, on nous assene la distinction entre orgasme vaginal et clitoridien. Il y aurait un orgasme somme toute aristocratique, qui serait vaginal (en fonction de la sacrosainte loi du primat du phallus cense seul Realiser jouir), et un orgasme clitoridien, infantile puisque independant d’une penetration. Rien n’est plus faux. Qu’on se le dise un coup pour l’ensemble de, l’orgasme profond, vaginal, n’est que l’amplification de l’orgasme, toujours de naissance clitoridienne.
“Ce mythe de l’orgasme vaginal “adulte” a fera beaucoup de mal, souligne Philippe Brenot. Il va suffire desfois de penser cette verite a une femme pour qu’elle se detende et revienne me voir quelques jours apri?s en me disant: “C’est incroyable ce que j’ai ressenti. ” Car la consequence de cet orgasme unique, c’est qu’on l’obtient comme on veut : orgasme masturbatoire, orgasme profond ou jamais. Manque d’echelle de Richter en la matiere. A chacune son ravissement et sa facon d’y avoir acci?s.
4- L’erection feminine existe
Un soupcon de provocation chez Philippe Brenot, qui affirme que les femmes, elles aussi, ont des erections.
Mais aussi la volonte pedagogique de decrire un phenomene meconnu parce que invisible : le chamboulement organique en montee de l’excitation feminine. Pas surpris mais bien pris ! Si l’homme eprouve et constate son erection, la femme, elle, n’a aucune cellules sensorielles pour percevoir des modifications physiologiques qui accompagnent le desir sexuel. Pourtant, le vagin se prepare lentement a la penetration et a la jouissance. Pendant l’excitation, il devient souple, se relache, une vascularisation intense se service. De 7 a 8 centimetres, sa taille habituelle, il va pouvoir doubler de longueur et de volume, ainsi, ainsi accueillir le sexe masculin, quelle que soit sa taille. Seul probleme, la synchronisation entre l’homme et l’actrice: l’homme met peu de temps libre a bander, l’actrice a davantage besoin de moment Afin de realiser son “erection”. A i§a s’ajoute une meprise frequente : la lubrification vaginale pourrait i?tre le signe que la femme est prete a l’accouplement.
” L’accord humide n’a aucune importance “, souligne joliment le sexologue. Il va falloir laisser moyen au vagin de se preparer, de se chauffer (la temperature “locale ” augmente vraiment) Afin de donner toutes ses chances a la jouissance. Autrement evoque, plus les deux partenaires seront en accord de ” timing ” avant l’accouplement, plus la promesse de jouissance va etre grande.
5- Lacher prise est essentiel
Se concentrer sur ses sensations et dans le meme temps s’abandonner : la contradiction n’est qu’apparente.
Dans sa quete de jouissance, la femme se preoccupe de le ressenti, s’occupe (enfin?) d’elle, mais, dans le meme moment, il va lui falloir lacher prise face a son mari. Afin que que dalle ne vienne bloquer l’acces au bonheur. Philippe Brenot : ” ces dames doivent se penser J’accepte que votre homme-la m’excite, j’accepte moi d’etre excitee et j’accepte tout cela vient de lui. ” Plus facile a dire qu’a faire, cela sous-entend de s’abandonner sans retenue a son mari. Or, tres souvent, ainsi, c’est valable pour les hommes egalement, les couples restent via la defensive, soit que des tabous persistent, soit que l’on resiste a vraiment se apporter, comme si on courait votre risque. La crainte d’apparaitre tel qu’on est est tenace aussi que c’est justement l’etat de confiance, l’absence de peur, l’accueil de cela arrive sans emotions negatives qui preparent la montee une jouissance. Comme une liberte qu’on s’accorde et qu’on accorde a l’autre.